Le “suin colombiano” (swing colombien) nous a enchanté sur la scène côté jardin. Le public, déjà rodé par les nombreux concerts d’electroswing qu’apprécie particulièrement le programmateur du festival, ne fut pas trop difficile à convaincre!
La chanteuse et les deux guitaristes du groupe nous ont rejoint in extremis pour une interview minute! Pourquoi jouer cette musique en Colombie, pays qui compte déjà un patrimoine musical impressionant? Mais parce que le swing manouche, c’est nouveau dans ce pays, c’est carrément exotique! Voilà donc un groupe qui apporte avec succès une fraîcheur neuve et joyeuse dans son pays. On peut quand même faire des ponts avec la cumbia orquestrée des années 50, la musique la plus swing de l’histoire! Et, ces ponts, ils ne se privent pas de les franchir, mélangeants des rythmes latino-américains au lyrisme frénétique de Django Reinhardt!