Dernière émission de « Y’a pas que la musique ! » pour cette édition 2012, et au programme, toujours pas de musique mais encore et encore du cinéma. On s’intéresse aujourd’hui aux deux films projetés ce dimanche à Esperanzah. Deux documentaires, ou comment l’art peut être une arme pour défendre un monde plus solidaire, plus tolérant et plus juste.
D’un côté, « Cultures of resistance », de la brésilienne Iara Lee, un film global dont l’intérêt tient dans son ambition affichée de nous faire découvrir de nombreuses formes d’activisme artistique dans le monde entier. Comme si le film assistait, ou appelait de ses vœux, à l’émergence d’une contre-culture mondiale, disséminée aux quatre coins de la terre, particulière à la culture de chacun mais dont tous les acteurs, que ce soit par le rap, le graffiti, le chant, la danse, la poésie, la photographie ou la vidéo, tentent de lutter contre les oppressions qu’ils subissent.
De l’autre côté, « L’Orchestra di Piazza Vittorio », de l’italien Agostino Ferrente, un documentaire qui nous touche par la force d’une histoire locale, et de l’incroyable aventure qui conduit à la création d’un orchestre international composé de 30 musiciens de 15 nationalités différentes. Une gageure tentée par une petite bande d’intellectuels et d’artistes à une époque, le début des années 2000, où les manifestions nationalistes et anti-immigrés se multiplient en Italie.